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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:20

Toutes les villes ferment ou restreignent de plus en plus leur accès aux transports individuels, moyen de déplacement quasiment obligatoire pour ceux qui habitent la campagne. De même les habitants des villes ont de moins en moins de voitures, ce qui restreint fortement leurs possibilités d'accéder à la campagne.

Une preuve de cette tendance: la décision de Ikea d'ouvrir un point de vente en pleine ville. Pour quelle raison si ce n'est pour accéder au marché des citadins.

Ainsi on verra de plus en plus des citadins se déplacer d'une ville à une autre pour leurs achats, plutôt que de se sortir de leur ville pour accéder à des commerces en campagne.

Reste que les campagnards sont encore largement défavorisés dans le domaine de la santé notamment, tous les spécialistes se concentrant encore et toujours dans les centres villes.

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 10:20

Economie Suisse a subi ces derniers temps pas mal de critiques sur son attitude et ses actions. De mon point de vue il est capital d'expliquer à la population et aux citoyens en particulier les impératifs de l'économie suisse car la santé de notre pays dépend de notre économie.

Je conviens cependant que le simple fait de soutenir une votation ou une campagne ne suffit pas. Je me demande d'ailleurs si c'est son rôle, à moins que ce ne soit au travers des partis politiques.Dans les dernières votations, on avait volontier le sentiment qu'Economie Suisse défend des exagérations, des avantages économiques de certains, pas toujours justifiés, et des privilèges de quelques bénéficiaires pas toujours acquis de la manière la plus éthique.

Economie Suisse a un autre rôle et ceux qui vont dans le sens de ces dernières votations portent atteinte à sa crédibilité. Economie Suisse est la plateforme parfaite pour la défense d'une économie durable et pour faire passer ce message au sein de la population suisse et j'espère qu'avec sa nouvelle Présidente nous irons dans cette direction. C'est en effet à ce prix qu'Economie Suisse gagnera en crédibilité auprès de la population.

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 09:26

Je trouve que l'attaque de la gauche contre M. Schneider-Amman concernant l'optimisation fiscale qu'il a mise en oeuvre pour son entreprise est injuste.

Certes on peut se poser la question si c'était une décision "éthique", mais que veut dire une bonne décision éthique dans un tel cas: celle qui favorise les rentrées fiscales du pays ou bien celle qui va dans l'intérêt de l'entreprise, donc de ces actionnaires et même de ses employés? Le PS semble avoir choisi, et pourtant une entreprise qui renonce à des revenus et à un rendement supérieur par rapport à ses concurrents n'est pas gérée correctement et réduit ses chances de survie à long, mais parfois aussi à plus court, terme.

Je ne suis pas particulièrement content de voir ce genre de comportement des entreprises car seules les grandes entreprises ont les moyens de procéder de la sorte. Les PMEs ont d'autres soucis prioritaires et n'ont pas accès à ces "optimisations fiscales". Cependant, si cette situation ne satisfait pas, il faut s'attaquer au système et non à une entreprise qui optimise son fonctionnement en fonction des lois.

Selon moi c'est l'Etat qui donne les règles du jeu par les lois qu'il produit et doit faire respecter. A partir du moment où une entreprise optimise son fonctionnement selon ces lois, on ne peut pas reprocher à une autre de faire de même: c'est le principe de la libre concurrence. Il appartient donc à l'Etat de définir le cadre légal permettant d'atteindre ses objectifs de marché. Il doit alors veiller à ce que toutes les entreprises respectent ces règles.

On peut aussi se demander ce qu'est la justice fiscale. Taxer sur le revenu ou la consommation me paraissent être des moyens justes. Taxer sur la fortune, c'est faire payer sur de l'argent qui a déjà fait l'objet d'une taxation. Ceci me paraît moins justifié, sinon par une volonté de solidarité sociale.

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 07:38

Le oui à l'initiative UDC a-t-il ouvert le chemin vers la décroissance?

Dans un premier temps, on répondron clairement non puisque la volonté populaire est clairement la lutte contre le tourisme social, moins de pression sur les salaires et sur les logements.

Dans un second temps par contre, cela signifie des salaires plus élevés et des entreprises moins concurrentielles, moins de constructions et forcément un ralentissement de l'économie. On va donc forcément ralentir artificiellement la croissance. C'est donc un premier pas vers une décroissance même s'il en faudrait encore d'autres pour arriver à une décroissance.

 

Le problème c'est qu'on n'a pas aujourd'hui de plan pour compenser ce ralentissement de la croissance quantitative (qui a forcément un impact sur le PIB). Il faudrait bien sûr compenser la réduction de la quantité par une augmentation de la qualité, mais c'est être bien naïf que de croire qu'aujourd'hui ceci est possible. Les tâches évoluent dans les entreprises et les personnes modifient peu leur profil professionnel durant leur quelques 40 de carrière. Ceci demandera du temps et ce ne sont pas les médecins allemand qui contribueront à la prospérité de la Suisse même s'ils amélioreront le revenu par habitant durant un certain temps.

 

Personnellement je reste convaincu qu'on ne peut pas avoir une croissance infini dans un monde fini et qu'il faudra choisir entre une croissance contrôlée, avec de plus en plus de qualité et moins de quantité, pour durer plus longtemps. Car notre société disparaîtra aussi vite qu'elle est apparue. Le problème c'est qu'aujourd'hui on réfléchit toujours en termes de quantité et non de qualité. Le peuple va-t-il donc pousser enfin nos autorités à une telle réflexion de fond?

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 07:43

Déception, mais compréhension pour le résultat sur l'initiative UDC de ce week-end. Je pense toujours que c'est une fausse solution à un ou plusieurs problèmes. En regardant les médias hier soir et ce matin, je constate que c'est un cri du coeur contre les abus et contre certaines politiques qui est sorti des urnes:

- Pas de politique du logement adaptée

- Pas (suffisamment) de lutte contre ceux qui abusent des prestations sociales

- Pas suffisamment de lutte contre la pression sur les salaires ? (je manque personnellement de recul pour évaluer ce point)

 

J'ai aussi un autre souci, c'est que la proportion des bénéficiaires de l'aide sociale (y compris les retraités) avec les fonctionnaires augmentent et que ces personnes, si elles regardent leur propre intérêt, n'ont peut-être pas le même souci de l'économie et du futur à moyen et long terme de la société.

 

Aujourd'hui c'est 'incertitude par rapport aux accords bilatéraux qui domine. On ne peut exclure un résultat satisfaisant pour la Suisse et les suisses, mais je dois avouer que je suis bien incapable d'en prédire l'issue et que je reste plutôt sceptique.

 

J'espère surtout qu'aujourd'hui nos autorités, et même les administrations publiques qui portent.une part de responsabilité, sauront tirer les leçons de ce vote et prendre les mesures adéquates en modifiant les lois pour que la lutte contre les abus soit plus efficace. Le suisse est social mais aime la justice et condamne ces abus.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 07:45

Comme d'habitude, l'UDC propose une solution "anti étrangers" à un problème intérieur. Ceux qui soutiendront cette initiative devront en accepter les conséquences: entreprises qui partent parce qu'elles ne trouvent, aujourd'hui déjà, pas assez de personnel (je n'aime pas utiliser cette qui paraît très populiste et utilisée à toutes les sauces, mais malheureusement elle est réelle), hausse des charges pour tous, entreprises étrangères qui viennent faire le travail parce que nos entreprises n'ont plus les ressources nécessaires, inflation, augmentation des charges pour tous les salariés, barrières à l'exportation pour nos entreprises et donc ralentissement économique (surtout que l'Europe doit se refaire et a aussi tendance à se refermer sur elle-même. Les membres de l'Union européenne auront une occasion en or de favoriser leur propre économie au détriment de la Suisse), etc. Voici les conséquences que j'attends d'un oui à l'initiative de l'UDC.

 

Certes nos autorités (et notre administration?) ont péché par négligence, ne réagissant pas à ces problèmes qui nous touchent tous tels que: mitage du territoire (alors qu'il serait déjà possible d'autoriser ou d'imposer des densités de construction plus grande), les abus des prestations sociales (contre tous ceux qui sont concernés), etc.

 

L'avenir de la Suisse ne peut pas s'inscrire dans un repli sur elle-même. Elle ne pourra défendre sont indépendance qu'ouverte sur le monde. Il faut donc d'abord dire NON à l'initiative de l'UDC et ensuite il faudra maintenir la pression pour la lutte contre les abus quels qu'ils soient. C'est ainsi que s'inscrit une politique DURABLE.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 13:02

Je peux me rallier au fait que, lorsqu'on a une infrastructure qui ne répond plus aux besoins, une telle limitation apporterait des solutions: plus de capacité et moins d'accidents (ou moins graves), donc plus de disponibilité et, à terme, un service qui ne sera probablement pas inférieur à aujourd'hui (si le nombre d'accidents baisse effectivement).

Par contre il ne faudrait pas que ceci devienne une excuse pour ne pas étendre la capacité de ces autoroutes ou pour étendre ce type de mesure à l'ensemble du réseau routier national.

 

Le transport individuel est inévitable pour un grand nombre d'habitants car la collectivité ne fait pas grand chose pour faciliter l'accès aux transports publics à ceux qui n'habitent pas les villes ou au moins les banlieux: solutions très restreintes de parcage (dans les gares décentrées et service de bus médiocre. Les personnes dans cette situation non seulement ne peuvent se contenter d'un abonnement général, mais doivent encore payer des suppléments pour le parcage lorsqu'elles veulent prendre le train.

 

Ceci m'amène au FAIF pour lequel je n'ai pas encore pris de décision pour mon vote. En effet, ces investissements serviront en premier lieu à favoriser ceux qui utilisent le train, donc habitant la ville et les agglomérations, mais aucune amélioration n'est à attendre pour ceux qui sortent de cette catégorie. Par contre ces derniers devront tout de même contrinuer au financement. Il est vrai cependant que sans amélioration de la capacité du train, ce sera aussi les derniers à pouvoir en profiter.

 

D'autre part le FAIF a des répercutions importantes sur notre économie en augmentant la TVA. Cette dernière ne doit pas augmenter indéfiniment car en augmentant les charges sur notre économie, cette dernière en souffrira tôt ou tard.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 07:31

Est-il normal qu'il faille une initiative de l'UDC (contre l'immigration de masse!) pour que nos autorités prennent enfin en mains le problème du tourisme à l'aide social (et aux allocations chômage?)?

Les suisses sont généreux mais n'aiment pas l'injustice et, même si selon certains élus il y a peu de profiteurs, quelques profiteurs c'est déjà trop et on peut les comprendre. On n'évitera jamais la fraude, mais ne pas prendre de mesures pour l'éliminer ou au moins réduire celles qui ont été identifiées, c'est carrément malhonnête et c'est se moquer des électeurs.

Ce n'est pas avec une annonce 3 semaines avant les votations que nos autorités corrigeront le tir.

 

Malgré tout, la libre circulation est trop importante pour notre économie, de manière directe ou indirecte en étant liée aux accords bilatéraux, pour accepter l'initiative de l'UDC. Ainsi je vous invite à dire NON à l'initiative "contre l'immigration de masse"!

 

N'hésitez pas en parallèle à faire pression sur les élus pour qu'ils prennent leurs responsabilités et luttent contre les abus de manière à respecter les contributions fiscales des citoyens honnêtes.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 09:25

La politique fédérale dans le domaine me paraît terriblement manipulatrice: on ne vote pas de budget pour l'acquisition de ces avions, mais on augmente le budget de fonctionnement de l'armée: un moyen détourné et peu transparent!

Les arguments des Vert'libéraux selon lesquels il faut une défense nationale, qu'il convient de décider ce que l'on veut et que le moment pour l'acquisition de ces avions est mal choisi, me touchent.

 

Je pense d'ailleurs que les jeux sont faits pour cette votation et que le peuple rejettera cet achat, surtout depuis que Saab a proposé de soutenir financièrement la campagne pour l'acquisition: rien de tel pour faire dire NON aus suisses.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 09:18

La récente décision du Président français démontre bien que la politique économique de gauche, qui consiste notamment à réduire le temps de travail et augmenter les charges sociales, ne mène qu'à une impasse. L'augmentation continue des taxes économiques (comme la TVA ou les charges sociales) sont simplement des charges liées à la production rendant cette dernière moins performante. Il en est de même avec les services publics qui culminent en France à 25% de la population active. Des services publics sont nécessaires mais doivent être limités car il s'agit d'une population active non productive. Il est donc capital de se poser chaque fois la question de savoir si un nouveau service public apporte réellement de la valeur à la société.

 

Je constate aussi qu'en Suisse on a fortement tendance à se dire que notre taux de TVA est faible et donc de le considérer comme une vache à lait intarrissable (ou presque). De même, parce que notre économie se porte mieux qu'ailleurs (essentiellement grâce au plus faible taux d'endettement et de charges publiques) on a tendance à croire qu'on peut sans problème accepter des charges supplémentaires. En faits, l'Europe est en train de se relever et la Suisse pourrait perdre une partie de ses avantages concurrentiels.

 

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