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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 18:55

Eh oui! demain ce sera probablement la fin pour Sarkozy et le retour des socialistes au pouvoir. Malheureusement les français vont sortir ce qui est probablement un de leur meilleur président, qui est probablement un des seuls à pouvoir faire quelque chose pour redresser la barre de l'économie, mais qui paie aujourd'hui sa politique des petits copains. En effet, même si la marge de manoeuvre de l'un ou de l'autre est très restreinte, on peut s'attendre avec Holland à un accent mis sur des subventions ou sur l'augmentation de l'équipe de fonctionnaires qui bat déjà des records par rapport aux autres pays. Avec Sarkozy, la France aurait au moins une politique plus économe.

Ainsi, je suis convaincu que la France va avoir pire avec le changement de président et le risque de rejoindre les pays sud-européens dans l'équipe des cancres européens est très grand.

Malheureusement, à systématiquement réclamer toujours plus de l'Etat, le peuple français finira par tout perdre.

 

Quelle leçons à tirer pour la Suisse?

Tout d'abord la Suisse pourrait bien bénéficier d'expatriés fortunés français. Cependant les demandes pour avoir la nationalité suisse risquent aussi d'être importantes. Ensuite on remarque que la politique de notre parti socialiste, et de la gauche en général, est très similaire à ce qui s'est passé en France. Alors ne faisons pas l'erreur de croire que l'on distribuer l'argent que l'on n'a pas gagné. Enfin j'ai pas mal de craintes pour notre Suisse avec une Europe qui ne va pas bien et qui essaie de traire les pays qui, eux, vont mieux grâce à une politique plus responsable.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 16:35

D'un côté on trouve les opposants à la croissance démographique (et à l'immigration qui est le plus grand contributeur), et qui argumentent que l'on bétonne la Suisse, que l'on grignote beaucoup trop de terres agricoles, et de l'autre côté on trouve ceux qui voient dans la croissance démographique une croissance économique et une garantie pour nos retraites.

N'y a-t-il aucune autre solution que ces deux positions?

Je ne prétends pas ici donner une solution miracle, mais je constate ceci:

- La densité de population est déjà importante, en témoignent toutes les restrictions qui en résultent: accès restreint à la nature, bouchons sur les routes, etc.

- La qualité de vie se dégrade avec la densité de la population (c'est évidemment un avis personnel, mais je prétends qu'il y aura toujours une limite de densité à partir de laquelle on ressentira une perte de la qualité de vie, certains plus tôt, d'autres plus tard).

- L'immigration pose des problèmes d'intégration culturelle

- Le financement des retraites va devenir de plus en plus difficile avec le vieillissement de la population et ce financement pourrait poser un grave problème sur la bourse.

- La qualité de vie dépend de la croissance économique

- Seuls les étrangers acceptent de faire certains travaux dans les domaines de la construction, des EMS, de l'hôtellerie.

- Nous avons le droit de revendiquer une Suisse qui reste une Suisse, avec ses valeurs. Cependant la Suisse dépend de plus en plus de l'extérieur.

- On constate ce que j'appelerai une croissance qualitative: les voitures offrent bien plus aujourd'hui que hier, le budget aloué au téléphone dans le passé paie des services bien plus performants, la productivité a augmenté, notamment grâce à l'informatique, etc

 

Que devons-nous en conclure? Pour ma part j'en déduis ceci:

- Une croissance économique est indispensable, à court et probablement moyen terme aussi. Notre économie n'est pas préparée à une croissance nuelle, et encore moins à une décroissance.

- Nous devrions orienter notre économie plus vers une croissance qualitative et moins quantitative. Des domaines à haute valeur ajoutée comme la santé et les pharmas, les hautes technologies, les cleantechs, etc, nous permettent d'envisager cette perspective. Ainsi nous aurons besoin de moins de croissance quantitative pour la même croissance économique, ceci pour autant que cette économie se substitue à l'économie plus classique à plus faible valeur ajoutée.

 

Je sais, c'est beaucoup de blabla. Mais je souhaite ici lancer une réflexion pour notre développement politico-économique futur.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 15:43

Je me souviens encore de la votation sur le deuxième pilier. On distinguait bien ce deuxième du premier qui est l'AVS en nous précisant que ce deuxième pilier était une épargne personnelle permettant aux cotisants de maintenir une certaine qualité de vie à leur retraite.

Qu'a-t-on vu depuis? Des banques, mais surtout des assurances se sont ruées sur cette manne qui leur permettait de ne donner aux cotisants que le minimum légal et d'empocher le reste en période de vaches grasses. Avec la chute des taux d'intérêt, ces mêmes entreprises ont réduit les taux de rente ainsi que les intérêts sur l'avoir, mettant à contribution les cotisants.

Aujourd'hui on veut restreindre l'accès des cotisants à leur épargne, par exemple pour acquérir leur propre logement. On veut les empêcher à tout prix de retirer leur capital et on menace de "fusionner" progressivement le deuxième pilier avec le premier. Je m'oppose fortement à une telle évolution pour la raison suivante:

- On est en train de niveller vers le bas les prestations de retraite, ce qui va contribuer encore à décourager des personnes actives à prendre plus de responsabilités professionnelles (liées à un plus haut salaire) ou des entrepreneurs qui, comme finalement cela s'annonce en France, auront de moins en moins d'intérêt à prendre des risques.

- Le fait de posséder son propre logement est un investissement rentable et, en encourageant un amortissement de la dette hypothécaire, on permettrait une amélioration sensible de la qualité de vie des retraités.

- La gestion du deuxième pilier par les banques et les assurances qui prennent des marges de frais importantes, ains que les risques liés aux investissements boursiers font perdre une part importante de l'épargne deuxième pilier aux cotisants.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 12:49

Les vert'libéraux avaient déjà proposé l'année passée de soutenir la création et le développement des entreprises fribourgeoises plutôt que faire des entreprises étrangèes à coups de rabais fiscaux.

Les avantages de ce principe sont aujourd'hui confirmés par les résultats de la promotion économique fribourgeoise et des polémiques quant aux rabais fiscaux (qui sont essentiellement apparus dans le canton de VD il est vrai). Il ne faut pas jeter la pierre à la promotion économique qui fait ce qu'elle peut avec les moyens qu'elle a. Elle doit cependant compter avec les communes, les terrains, la concurrence, le client qui réclame toujours plus d'avantages et n'hésite pas à faire du chantage.

En conséquence, ne faudrait-il pas modifier le rôle et les objectifs de la promotion économique? par exemple en limitant son rôle à un accueil plutôt passif pour les entreprises extérieures mais en renforçant le soutien à nos PMEs bien fribourgeoises qui veulent se développer?

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 12:46

Un second tube, qui serait auto financé... jusque là pas de problème, surtout que le nombre de véhicules n'ira pas en diminuant. En effet, avec des transports par rail saturés et les avantages qu'apportent le transport individuel, ce tube serait à mon avis une bonne solution.

Ce qui me dérange dans l'affaire, c'est que c'est l'Etat qui devrait payer pour les transports internationaux. En d'autres termes on améliore les transports internationaux par la route alors que le transfert de la route au rail accuse un retard impressionant. Dans une telle situation, je préfère alors ne pas avoir de second tube.

Je trouve aussi que l'on devrait mettre cet élément sur la table, notamment vis-à-vis des pays qui revendique l'échange automatique d'information ou la suppression du soutien des entreprises (qui, si l'on regarde bien, est plus faible chez nous qu'en France par exemple).

Alors qu'on respecte le droit des autres pays: oui, mais que l'on accepte tout sans contrepartie: non.

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 09:34

On voit, avec les prochaines votations et l'initiative pour 6 semaines de vacances pour tous, que les initiants n'ont pas pour but 6 semaines de vacances "parce que cela est optimal" comme ils le prétendent, mais "toujours plus de prestations sociales et toujours moins de travail". En effet, les mêmes arguments avancés pourraient très bien être utilisés pour 26 semaines de vacances ou 51 semaines de vacances. Preuve est que les initiants n'ont rien à faire de la société. Seuls une certaine catégorie de la population dont ils attendent les voix aux prochaines élections les intéressent.

Considérant notamment le vieillissement de la population, la concurrence internationale toujours plus grande et une croissance que l'on aimerait maîtriser pour éviter le bétonnage exagéré du territoire, il devient totalement irresponsable d'exagérer dans plus de prestations sociales. On constate déjà que des comportements irresponsables dans ce sens au sein de plusieurs pays d'Europe conduisent aujourd'hui à un retour en arrière obligatoire, mais au combien douloureux.

Les prestations sociales peuvent être améliorées, sans forcément être augmentées. En effet, on a encore toujours des situations sociales critiques qui ne trouvent pas de solution dans la structure des protections sociales actuelles. Mais combien en ont profité sans y avoir droit par le passé? 

De manière à libérer des "ressources sociales", il convient de lutter contre les abus, les profiteurs, et non seulement de leur supprimer les prestations auxquelles ils n'ont pas droit, mais de leur infliger des amendes dissuasives. Pourquoi ne pas instaurer une fois une "amnistie sociale" qui offrirait la possibilité à tous ceux qui ont profité de par le passé de sortir du social sans sanction supplémentaire?

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:28

Bien sûr, vous ne serez pas surpris que, en tant qu'employeur responsable de PMEs, je sois contre les 6 semaines. Cependant je veux ici donner quelques arguments qui me sont chers:

- Aujourd'hui, durant environ 3 semaines en hivers et 3 semaines en été, on ne peut plus avancer dans son travail car beaucoup d'entreprises sont fermées.

- Entre les vacances et le temps partiel, les personnes qui sont responsables d'un dossier deviennent presque inatteignables. Ceci est notamment le cas à l'Etat. (je ne suis pas contre le temps partiel, mais il faut en accepter les conséquences).

- La productivité s'en trouve fortement diminuée. La gauche prétendra le contraire et, en l'écoutant, à travailler toujours moins on sera toujours plus productif, donc à l'extrême en ne travaillant plus on sera devenu infiniment plus productif. C'est là qu'on se rend compte de l'absurdité de l'argumentation des initiants.

- Ce sont des charges sociales qui s'ajoutent à celles déjà très élevées liées au personnel. La gauche n'en a rien à faire, car elle est soutenue non par la société en générale, mais par ceux qui tirent un profit direct, au détriment du reste de la société qui, gentiment, va se retrouvée dans la situation française.

- A cela on devrait aussi rajouter que c'est le pire moment pour une telle proposition avec un franc fort qui oblige certaines entreprises à relever les heures de travail pour un salaire inchangé ou à la baisse.

Ainsi, en dehors de la durée de travail moindre, cette initiative va rendre beaucoup plus difficile le travail via la complexité des collaborations entre les entreprises et provoquera des entraves au travail à temps partiel.

Ainsi je vous encourage fortement à refuser cette initiative.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 07:00

L'initiative  pour limiter à 20% la part de résidences secondaires pour chaque commune soulève un vrai problème: celui des lits froids. On a donc une utilisation du territoire qui, à part la construction du logement lui-même, provoque peu de retombées économiques, les logements restant vides une grande partie de l'année. C'est donc un vrai problème.

L'initiative cependant interdit une certaine croissance des résidences secondaires, mais le risque que cette limitation reporte le problème sur d'autres communes voisines de celles concernées est énorme. Ainsi au lieu d'avoir une concentration des résidences secondaires, nous aurons une dispersion, ce qui n'est pas mieux. De plus la concentrtion a au moins l'avantage de concentrer les infrastructures touristiques et de ne pas les dispersers sur toute une région. En cela c'est un avantage.

L'initiative est aussi une loi limitative de plus. Que penseriez-vous si l'Etat venait imposer encore plus de contraintes dans votre commune, vous empêchant de réaliser ce que vous avez envie, ce qui vous paraît le mieux? La situation de chaque commune est particulière et on ne peut pas généraliser. 20% de résidences secondaires est beaucoup trop dans certains cas, et pas suffisant dans d'autres. Aujourd'hui les cantons, et bientôt les communes en conformité avec les directives cantonales, devront définir leur stratégie avec une orientation claire vers la réduction du grignotage du territoire. Ceci permettra à chacune de déterminer la stratégie qui lui sera le mieux adaptée.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 07:00

Je suis résolument en faveur des petites librairies que je favorise chaque fois que je le peux. Cependant je ne peux m'empêcher de douter que le prix unique du livre favorise ces petites librairies. Cette mesure donnera certainement encore plus de poids aux importateurs qui abusent déjà du marché suisse. Certes, le prix des livres vendus sera le même partout (bien qu'on puisse se poser la question des commandes par internet et des ebooks), mais les supermarchés réaliseront des bénéfices mirobolants car ils auront négocié des prix d'achat inférieurs grâce au volume de commande. Personne ne pourra les empêcher de faire cadeau d'un kilo de pomme à celui qui achètera un livre.

Je pense qu'on ne peut pas aller contre l'évolution naturelle qui fait qu'une partie au moins du marché "livres" disparaît au profit de solutions internet et que le mode d'acquisition des livres se modifie aussi par les achats en ligne.

La solution pour moi ne peut venir que de coopératives d'achat formées de libraires qui se mettent ensemble pour acheter les livres à meilleur compte. Les librairies vont devoir aussi se différencier des solutions internet à faible valeur ajoutée, notamment par le conseil et l'offre.

Le prix unique ne permettra pas non plus de soutenir les petites éditions confidentielles qui, seules, forment l'élément culturel que nous devons protéger. Là aussi, d'autres solutions devront être trouvées.

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 07:14

Le fonctionnement démocratique de l'université ne lui donne pas la réactivité nécessaire pour répondre aux changements de la société et à l'influence de cette dernière sur son rôle. Elle n'a presque jamais servi l'économie et pourtant aujourd'hui ce rôle est indispensable pour notre canton.

Si on peut admettre que certaines branches soient maintenues même si elles ne renforcent aucunement l'économie, en revanche il faut se poser la question de savoir si l'équilibre entre ces branches et celles qui soutiennent l'économie est adéquat. N'oublions pas non plus que les domaines qui soutiennent l'économie vont provoquer une arrivée de fonds qui permettra à l'uni de se développer encore plus.

Il convient ainsi de définir plus clairement le rôle et les domaines d'activité de notre université et de donner les moyens à son recteur de prendre les décisions adéquates, en d'autres termes de lui donner beaucoup plus de pouvoir. Idéalement, des instituts soutenant les principaux domaines économiques cantonaux et orientés vers les domaines économiques du futur doivent être développés.

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