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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 08:29

Excellente prestation de Daniel Savary, vert'libéral et ex-candidat au CN et au GC, à la Radio Romande hier au journal de 12h30.

En effet, les établissements publics offrent un certain cadre et un entourage permettant de veiller au maintien de certaines barrières, notamment lors de consommation d'alcool. Interdire la vente d'alcool au -18 dans les lieux plublics et la permettre dans les épiceries équivaudrait à encourager les jeunes à squatter certains lieux publics extérieurs ou de se trouver dans des environnements isolés, livrés à eux-mêmes. Cette situation serait probablement pire que la situation actuelle.

Il faut noter aussi l'effort consenti par certains établissements publics (dont ceux gérés par Daniel Savary) dans le domaine culturel. En effet, l'organisation de concerts ou d'autres spectables encourage les jeunes à se déplacer dans ce but plutôt que dans le seul but de consommer de l'alcool.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 13:03

Eh oui. On dit que "lorsque le bâtiment va, tout va!". Ceci ne signifie pas qu'il faille favoriser la construction pour que le reste de l'économie suive, mais que si le domaine de la construction se porte bien, c'est que l'économie se porte bien. En faits, il en est de même de l'immigration.

Ainsi, en limitant la disponibilité des parcelles à construire, on est dans la situation d'une baignoire dont le robinet est ouvert, mais la vidange fermée: elle se remplit et elle déborde. Avec ce genre de politique, on va se trouver dans la situation de l'Arc Lémanique avec des coûts de l'immobilier qui explosent et des pendulaires qui font jusqu'à 100 km pour aller travailler. Si on veut restreindre le mitage du territoire, il faut autoriser, voire éventuellement imposer, une certaine densification.

Pour l'immigration il en est de même. En restreignant l'offre alors que la demande est là, la situation devient intenable pour les entreprises qui ne peuvent se développer. Les salaires des employés compétents deviennent très élevés (tant mieux pour eux) et les coûts pour les entreprises explosent.

Une alternative à ces solutions, si l'on veut limiter le mitage du territoire et limiter l'immigration, serait de réduire la croissance. Mais qui a envie de se trouver dans une situation à croissance faible? Maintenant, peut-être que cette "récession" nous sera imposée par le contexte économique et financier international actuel.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 18:33

Nul doute que le prix de l'électricité va augmenter à moyen et à long terme, avec ou sans nucléaire, et pourtant il baisse cette année. Comment comprendre cette contradiction?

Tout d'abord le prix de l'électricité immédiat se base sur le marché. Or le ralentissement économique, le fait que le nucléaire est vendu au dessous de son pris de revient et les prix exhorbitants des raccordements électriques sont des facteurs essentiels aujourd'hui qui nous font croire que l'électricité est bon marché. Ce signal EST FAUX.

Nous entamons aujourd'hui une transition dans le remplacement du nucléaire et il faudra tout d'abord bien prendre en compte le vrai coût de chaque source d'énergie, et ensuite le consommateur, ou le citoyen, devra payer ce qu'il n'a pas payé par le passé pour le nucléaire.

On peut en effet se demander pourquoi l'électricité d'origine nucléaire a été (est encore) vendue en dessous de son prix de revient. L'explication de cette situation doit vraisemblablement être cherchée dans le domaine de la compétitivité économique et du travail du lobby nucléaire. En effet, une électricité trop chère réduit la compétitivité de nos entreprises, et bien évidemment tout particulièrement de celles qui consomment beaucoup d'électricité. Dans ce cadre, la situation internationale (car tous les pays sont dans la même situation) dans le domaine a forcément un impact très important, surtout en ces moments de francs fort. Comment, considérant tous les désavantages du nucléaire, en est-on arrivé à cette situation? Eh bien, la seule explication que je puisse trouver est le lobby exercé par l'industrie du nucléaire avec, éventuellement, le fait que les personnes qui ont défendu cette énergie de bonne foi par le passé ont du mal à admettre leur erreur.

Cette situation impose ainsi un effort accru de nos autorités au niveau international pour imposer à tous un prix plus juste pour l'énergie électrique, et tout particulièrement celle d'origine nucléaire. Si cette situation pouvait évoluer favorablement, elle renforcerait les économies d'énergie et rendrait les énergies renouvelables encore plus attrayantes, aidant en cela la sortie du nucléaire.

Une disposition complémentaire pourrait permettre aux entreprises de réduire leur coût et leur dépendance électrique, par exemple en les aidant à prendre des mesures d'économie de consommation électrique (des mesures existes déjà dans ce sens), ou en louant les toits de leurs usines pour y installer du photovoltaïque.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 18:26

La durabilité implique de regarder à long terme. L'individu regarde d'abord à court terme et, s'il en a les moyens, éventuellement à long terme. Il faut donc des conditions cadres qui amènent l'individu à faire le bon choix dans une réflexion à court terme.

Un exemple: si la plupart se dit prêt à payer plus pour de l'énergie plus propre, très peux passent à l'acte lorsqu'ils en ont l'occasion. L'explication est probablement dans le fait que l'individu accepte un sacrifice justifié si tout le monde y est soumis et si cela n'exige pas de sa part un effort de décision trop important.

Pour cette raison les politiciens devraient avoir le courage d'imposer la durabilité dans la gestion des affaires publiques. ils doivent donc prendre la responsabilité de faire évoluer les conditions cadre de tout citoyen de manière aéquate et conduire la société de manière à ce qu'elle conserve des conditions cadres favorables à long terme.

Certes, ceci n'est pas facile. Mais nous n'élisons pas des représentants politiques pour qu'ils touchent des jetons de présence. Nous attendons d'eux qu'ils prennent leurs responsabilités et s'engagent pour notre société à long terme. Trop d'entre eux ne voient que des intérêts à court terme, comme le bénéfice des entreprises de l'année à venir, le nombre d'adhérants au syndicat, ou les prochaines élections. Bien sûr, le système a tendance à favoriser ce genre d'attitude et il appartient donc au citoyen de faire le tri.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:42

Tel est pris qui croyait prendre!

C'est en gros ce qu'on pourrait conclure en voyant les résultats de l'UDC dans les élections au suffrage majoritaire. Et pourtant! C'est cette même UDC qui revendique avec force une élection du Conseil fédéral par le peuple.

En voyant les récents résultats de l'UDC dans ces élections, on serait tenté d'accepter, car ceci aurait certainement pour conséquence l'éjection des exécutifs de ce parti peu démocratique et trop populiste pour faire du bon travail.

Cependant, je reste convaincu qu'une élection du Conseil fédéral par le peuple aurait des conséquences néfastes car les (candidats) Conseillers fédéraux devraient alors "plaire au peuple" avant de faire réellement leur travail. Considérant aussi que les mandats politiques sont courts (4 ans c'est peu), les élus seraient aussi dans une campagne permanente. Comme exemple on peut prendre la France où, pour plaire aux électeurs, on a endetté le pays et où on travaille sur la base des sondages.

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 20:23

Je ne suis guère surpris de voir les candodats UDC et PCS se porter candidat au Conseil d'Etat pour le second tour, bien que n'ayant aucune chance. Le plus cocasse est que le candidat de droite va favoriser les candidatures de gauche et celui de gauche va favoriser les candidatures de droite. 

Rien d'étonnant à ce que ces candidats soient sortis dernier avec une pareille attitude qui sert mille fois plus leurs ambitions que l'intérêt de la collectivité qu'ils prétendent défendre. Pour moi le choix sera encore plus qu'une élection tacite.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:57

Les remarques suivantes m'interpellent:

- Les verts, qui existent depuis longtemps dans le canton de Fribourg (20 ans?) ne font qu'un siège de plus au Grand Conseil.

- Les petits partis sont perdant à cause des quorum naturels par district, par exemple les voies en Veveyse, à Fribourg-ville et dans la Sarine, qui sont perdues.

- L'UDC qui ne roule que pour elle-même et non pour le canton. J'en veux pour preuve qu'ils vont vraisemblablement provoquer un second tour pour le Conseil d'Etat (totalement inutile puisque personne ne veut de M. Page à l'exécutif cantonal)

Tout cela me rend très optimiste pour les prochaines élections, dans 4 et 5 ans.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:44

Résultats corrects pour les vert'libéraux ce jour aux élections cantonales.

Je félicite tout d'abord les sections du Lac et de la Singine qui ont fait chacune un siège. Bien sûr, étant de l'autre côté de la Sarine on s'attendait à ce que ce soit un petit peu plus facile, mais cela n'enlève rien à leur mérite.

Des surprises en ville de Fribourg qui progresse de 2.8% il y a 3 semaines, à 4.3% aujourd'hui, et de la Veveyse qui fait 4.5% avec seulement 2 candidats sur la liste. Ces résultats sont cependant insuffisants pour décrocher un siège, le quorum étant trop élevé.

Une déception cependant en Sarine où le résultat stagne par rapport au national. Ce résultat s'explique néanmoins par le fait que seul 6 candidats (sur 24 sièges) se présentaient sur la liste et qu'il n'y avait aucune femme.

Une petite victoire aussi dans l'élection au Conseil d'Etat où notre parti ne présentait pas de candidat, mais saluait la candidature de Marie Garnier qui a réalisé un excellent score.

UN GRAND MERCI A TOUS CEUX QUI, CONVAINCUS PAR LA LIGNE POLITIQUE DES VERT'LIBERAUX, ONT SOUTENU NOTRE PARTI ET NOS LISTES.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 13:11

J'ai entendu à plusieurs reprises des membres du Parti Libéral Radical préciser que c'était eux qui défendaient l'intérêt de l'économie. Voici donc mes réflexions:

 

1. Le PLR dépend certes la liberté des entreprises. Aux USA on a vu la même chose dans le domaine de l'industrie automobile. La liberté était telle que les entreprises de ce secteur se sont contenter de produire des bénéfices, jusqu'à l'augmentation du prix du pétrole qui les a mis en faillite et qui a obligé l'Etat à intervenir. C'est caricatural, mais pas propre au USA. Le cas de nos grandes banques qui ont dû être sauvés par l'Etat est similaire: on ne veut aucune interventionnisme de l'Etat, sauf pour sauver les entreprises.

Je dis que ceci n'est pas acceptable et que l'Etat doit agir en amont pour éviter de devoir porter secours aux entreprises en aval.

 

2. Le PVL défend cette approche préventive. Il veut que l'Etat modifie les conditions cadre du marché de manière anticipative à ce que les entreprises trouvent leurs profits en évoluant dans la bonne direction, c'est à dire qu'elles soient préparées aux changements des conditions de marché. Ces entreprises étant préparées avant la concurrence étrangère, elles auront alors développé des avantages concurrentiels dont elles pourront bénéficier.

Bien sûr, l'Etat doit tenir compte de la situation et le franc fort actuel freine la modification de ces conditions de marché. Le franc ne sera cependant pas toujours fort et alors il faudra prendre ces mesures préconisées.

 

En conclusion, j'estime l'approche PLR maximise les profits des investisseurs, à condition que ces derniers puissent retirer leurs billes à temps pour réinvestir dans de nouvelles entreprises plus actuelles, et que l'approche PVL permet de consolider les entreprises en leur permettant de développer des avantages concurrentiels (C'EST CELA LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DURABLE).

 

MAINTENANT A VOUS DE DETERMINER OU VA VOTRE PREFERENCE!

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:57

Il faut impérativement différencier les cas suivants:

  1. Budget de fonctionnement
  2. Budget d'investissement
  •  
    • pour de nouvelles infrastructures
    • pour des réductions de charges et l'atteinte d'objectifs clés

Selon les principes du développement durable, les budgets de fonctionnement doivent impérativement être équilibrés. Il est en effet inacceptable de vivre au dépens de nos enfants et en mettant en cause les conditions cadres du futur de notre société.

Concernant les budgets d'investissement, et toujours selon les principes du développement durable, il convient de mener les réflexions suivantes qui dépendent du type d'investissement:

 

a) Pour de nouvelles infrastructures: sont-elles vraiment nécessaires à long terme? Les utilisateurs sont-ils prêts à la financer et à financer les charges qui en résulteront? Si tel est le cas, un financement hors budget de fonctionnement est possible.

 

b) Pour des réductions de charge (par exemple pour isoler un bâtiment public): il convient d'accorder des exceptions et de faciliter de tels financements. En effet, dès lors que l'investissement sera de toute manière nécessaire à plus ou moins brève échéance, que plus on attendra plus l'investissement sera élevé et qu'en attendant l'investissement on paie des charges plus élevée, alors il convient de procéder à cet investissement dans les plus brefs délais.

 

c) Pour l'atteinte d'objectifs clés (par exemple la sortie du nucléaire, l'indépendance énergétique, etc) il convient de prendre en compte les bénéfices à long terme de ces mesures. Le financement doit cependant être progressif car il doit rester supportable pour les utilisateurs.

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