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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 08:42

Au début de la "démocratie", il n'y avait guère que les conservateurs. Avec l'apparition du PLR est arrivée l'économie et notamment celle des PMEs et des artisants. C'est seulement avec l'apparition des socialistes que le concept de positionnement gauche-droite est apparu en politique.

Aujourd'hui, on voit avec l'UDC qui est qualifié d'extrême droite, mais qui s'allie parfois avec la gauche, ou avec les verts et les vert'liberaux qui rajoutent la composante écologique, ou encore avec certains partis à orientation religieuse, que l'axe gauche droite ne suffit plus à classer un parti. Ainsi aujourd'hui il faudrait en principe 5 axes pour classer les partis politiques actuels soient les axes: économique, social, écologique, religieux et nationaliste.

 

Les vert'libéraux ont identifié 3 axes essentiels pour leur politique qui sont l'économie, le social et l'écologie. Cela signifie que c'est par rapport à ces axes surtout qu'ils se différencient des autres. Quelle est donc leur position par rapport aux 2 autres axes? Pour l'axe religieux, le parti se veut indépendant. Cela signifie qu'il ne prend pas parti par rapport à une religion et laisse le choix religieux à chacun, même cette orientation se retrouvera peut-être dans ses 3 axes stratégiques. Il en est de même pour l'axe nationaliste sauf que l'impact d'une position sur cet axe aura des conséquences essentielles sur les axes stratégiques du parti.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 08:07

Je me réjouis de voir à nouveau un Conseiller fédéral fribourgeois en la personne d'Alain Berset et lui adresse mes félicitations!

 

Bien sûr, il ne défendra pas mes idées comme l'aurait certainement fait un vert'libéral, cependant c'est quelqu'un que je respecte car il agit par conviction et peut toujours argumenter ses positions. J'attends aussi de lui qu'il agisse réellement dans le domaine écologique comme son parti prétend le faire et, grâce à ses compétences, qu'il agisse pour une politique économique et financière plus durable.

 

Lorsqu'on entend les "représentants de l'arc lémanique" déçus de ne plus avoir de représentant, j'en vien à espérer que M. Berset n'oubliera pas de soutenir notre canton, même s'il doit officiellement se placer au dessus de ces considérations géographiques. Notre canton a en effet été plutôt maltraité par les stratégies de développement économique au niveau national, où il a été placé le c... entre deux chaises, soit entre le Mittelland et l'Arc lémanique. M. Berset devra ainsi ne pas renier ses origines.

 

Je lui souhaite tout de bon dans son nouveau costume de Conseiller fédéral.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:40

Jean-François s'est Berset d'illusions! Bien sûr, ce sont des jeux de mots faciles pour une situation qui me paraît plutôt tragique.

 

En effet, peut-on travailler ensemble avec un parti qui se positionne systématiquement contre les autres? Mme Widmer-Schlumpf était UDC lorsqu'elle a été élue il y a 4 ans. Si d'autres partis doivent accepter leurs élus décidés par le parlement, pourquoi pas l'UDC? Certains annoncent la fin de la concordance, cependant pour moi, même si l'élue PBD (ex-UDC) a changé sa ligne politique, la concordance est toujours actuelle, mais sous une forme un peu particulière conforme aux circonstances. D'autre part, la concordance implique que les élus travaillent ensemble. Ainsi, si un élu UDC doit donner la priorité aux mots d'ordre du parti avant de pouvoir faire son travail avec ses collègues du Conseil fédéral, ce n'est plus de la concordance et il faut trouver d'autres solutions qui permettront à cette institution de faire son travail.

 

La tentative (manquée cette fois) de l'UDC de se faire passer pour une victime n'est pas nouvelle, mais à force de prendre les citoyens pour des c...., elle perd toujours plus de sa crédibilité. Quid aussi de Jean-François qui, dans cette stratégie foireuse, apparaît surtout comme un pion, un instrument soumis à la direction du parti, qu'on jette dans l'arène quitte à ce qu'il perde toutes ses chances pour le futur?

 

Ce qui me navre encore plus, ce sont les réactions des parlementaires UDC eux-mêmes qui avouent "ne pas comprendre la décision de leur groupe parlementaire" mais qui, comme des moutons (noirs ou blanc?), ont suivi le mot d'ordre comme un seul homme. Une telle attitude n'est pas démocratique et l'histoire nous a montré ce qui arrive lorsque les dirigeants ne peuvent pas être contestés et qu'on ne peut pas s'opposer aux décisions officielles du parti!

 

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 09:25

Ce cafouillage dans les candidatures UDC pour les élections de la semaine prochaine au Conseil fédéral me laissent dubitatif. Rappelons-nous les leçons que nous donnent régulièrement lUDC:"les autres partis ne défendent pas l'intérêt des citoyens", "les autres partis font tout faux". De là à dire que les autres partis font tout juste, il y a un pas que je ne franchirai pas. Cependant l'UDC ne pourrait-il commencer à être un peu plus constructif et à balayer devant sa porte?

C'est facile de critiquer, c'est plus difficile de faire des propositions constructives. L'UDC utilise les critiques du café du commerce pour obtenir le soutien de la population. Il dit tout haut et pubiiquement ces critiques gratuites que vous entendrez dans les conversations privées. Il est en effet facile de critiquer.

Les vert'libéraux ne sont probablement pas parfaits et n'ont pas les réponses à tous les problèmes. Ils essaient cependant d'être constructifs avec une ligne claire: celle du développement durable. Leurs messages ne sont pas faciles à faire passer car ils se refusent à ses "pseudo-solutions" simplistes et populistes, car notre monde est complexe et il en est de même des solutions pour notre société.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:47

Je n'ai malheureusement pas connaissance des détails, mais une chose est sûre:

si les recherches approuvées concernent le stockage des déchets, la sûretée des centrales à fission existantes (pour leur fonctionnement jusqu'à leur arrêt prévu) et la fusion nucléaire, alors je peux être d'accord. Par contre si ces recherches concernent les technologies de fission alternatives, qui se feraient donc au détriment des recherches sur les énergies renouvelables, alors je ne suis PAS d'accord.

Nous ne devons pas gaspiller nos ressources financières en R&D pour une technologie qui n'a aucun futur. Si la R&D est maintenue pour la technologie nucléaire à fission de production d'énergie, il s'agira encore une fois d'un subventionnement caché des centrales nucléaires et ce n'est pas acceptable. Les moyens de R&D doivent maintenant être réservées pour les énergies renouvelables même si la fission a accaparé la grande majorité des fonds jusqu'à aujourd'hui.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:25

Aujourd'hui les 2/3 des recettes de la taxe sur le CO2 sont redistribuées via le subventionnement des primes maladie. C'est finalement un impôt déguisé qui tend à cacher le problème des coûts de la santé et leur financement. 

Il est clair que le financement des primes maladie doit trouver une solution, mais est-il judicieux de mélanger des mesures en vue d'un transfert des énergies non renouvelables aux énergies renouvelables avec des mesures sociales comme le financement de l'assurance maladie? En agissant ainsi, on fait passer les mesures écologiques comme des charges qu'elles ne sont pas forcément, ou au moins qu'elles ne sont pas autant.

Ce n'est pas de cette manière qu'on arrivera a faire accepter aux citoyens l'évolution indispensable de notre mode de consommation énergétique. N'oublions pas non plus que la production de CO2 signifie impact financier sur la société. J'en appelle donc à notre nouveau Conseil national en charge de la santé pour qu'il sépare clairement ces deux mesures, de manière à ce que nous puissions enfin jouer la transparence. 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 08:10

La France et l'Allemagne n'arrivent pas à se mettre d'accord. La première prône la solidarité européenne et semble prête à lier son sort à des pays dont la gestion peu responsable a mené à la situation actuelle. La seconde prône la responsabilité individuelle (en l'occurence de chaque pays) alors qu'elle porte une lourde responsabilité historique vis-à-vis de certains de ces pays au moins, comme la Grèce.

 

Alors qui a raison?

 

La solution française risque fort de mener les pays a prendre des solutions simples, populaires et peu responsables. D'autre part, la politique européenne est peu responsable au niveau des subventions arrosoires et aux contrôles lacunaires. Ce n'est certainement pas une solution à long terme, sauf si la gouvernance est drastiquement modifiée et les contrôles renforcés. Or la plupart des pays ont beaucoup de mal à imaginer une telle perte de pouvoir.

 

La solution allemande risque de provoquer une catastrophe à court terme étant donné que ce sont les grandes banques des autres pays qui ont prêté aux diverses nations. On risque donc d'avoir une réaction en chaîne, ou alors les nations devront prêter aux grandes banques pour éviter leur faillite. D'autre part, les mesures de réduction budgétaire conduisent à des réductions de dépenses, augmentation des impôts et réduction importante de la conjoncture. On risque donc ici une catastrophe économique à court terme.

 

Quelle solution choisir?

 

Je ne suis pas sûr que quelqu'un ait vraiment la réponse et je n'ai pas non plus bien sûr la solution. Cependant j'ai l'impression que cette solution, qui ne résoudra probablement pas le problème de manière instantanée, se trouve quelque part entre la position française et allemande. En tous les cas, il faut espérer qu'une solution soit trouvée car la Suisse sera prise dans la tourmante (ce qui est en faits déjà le cas avec le franc fort).

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 08:09

C'est décidément une situation digne des pires films de série B, lorsqu'une entreprise dirige de faits une république bananière, sauf qu'il s'agit ici de pays démocratiques "sérieux" et qui pèsent lourd au niveau mondial. En effet, les agences de notation ont, de facto, un pouvoir énorme sur les pays. Est-ce normal?

 

Certes, le pouvoir de la finance sur les gouvernements me dérange profondément. Cependant, il faut admettre que cette épée de Damocles sur les pays oblige les gouvernements à plus de responsabilité gouvernementale. Il est facile de prendre des mesures populaires comme l'augmentation de la générosité sociale ou des salaires de la fonction publique. Il est moins facile de tenir des budgets et développer un pays de manière durable.

 

La Suisse, du point de vue financier, a probablement été moins mal gérée, bien qu'elle ait encore des problèmes structurels importants à résoudre. Il reste néanmoins qu'elle ne doit pas s'endormir sur ces lauriers car sa structure économique est loin d'être parfaite et durable.

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 15:55

Pas de surprise pour les résultats du 2ème tour des élections au Conseil d'Etat. Le seul surpris: le candidat de l'UDC et son parti! De la mauvaise foi? Pensez-donc, venant d'un tel parti!

Bon dernier, comme chacun s'y attendait (à part le principal concerné probablement, à cette heure je n'ai pas encore entendu ses commentaires sur les résultats), le candidat du PCS.

De là à dire qu'aucun des candidats élus ne manifeste une certaine ambition, cela serait exagéré. L'ambition est un moteur qui, bien cadrée, peut produire des résultats étonnants qui peuvent profiter à la société. L'ambition est indispensable pour tout un chacun qui se porte candidat à une telle élection. C'est une postulation pour une job (pas tout à fait) comme un autre, qui est soumis à la vindicte populaire.

De l'ambition, manifestement, les 2 candidats qui avaient provoqué le second tour n'en manquaient pas, au point de ne pas accepter la réalité telle qu'elle était après le premier tour et d'oubier l'intérêt de la collectivité. Qu'est ce que cela leur a aporté? La confirmation qu'ils n'ont pas le profil d'un Conseiller d'Etat, et surtout qu'ils ne font pas grand cas de l'intérêt de la collectivité mais uniquement de leur propre personne et éventuellement de leur parti (quoique!).

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 10:12

La revendication de l'UDC pour un siège supplémentaire au Conseil fédéral a tout d'un "faites comme je dis mais pas comme je fais". En effet, typiquement lors de l'élection des candidats socialistes, le parlement, y inclus l'UDC, choisit les candidats et ne se gène pas d'exclure un candidat socialiste qui ne lui convient pas. Le parti socialiste est alors tenu d'accepter cette décision. C'est une façon de faire qui, à mon avis, se défend considérant que les élus devront pouvoir travailler ensemble.

Maintenant l'UDC, lors de l'élection d'Evelyne Widmer Schlumpf, a exclu cette conseillère fédérale parce que le parlement n'a pas élu le candidat qu'il avait présenté, en l'occurence Christophe Blocher. L'UDC n'accepte donc pas ce qu'il impose à d'autres. Moi j'appelle cela de la dictature et de la mauvais fois, en tous les cas pas de la démocratie.

J'estime qu'Evelyne Widmer Schlumpf est une candidate UDC élue et que l'UDC et que le parlement doivent la considérer comme telle, même si elle a aujourd'hui changé de parti. Si elle n'est aujourd'hui plus UDC, c'est un problème de l'UDC et non du parlement. Manifestement cette Conseillère fédérale est compétente à son poste et la compétence a la priorité sur l'appartenance au parti. La concordance est souhaitable mais il s'agit d'un principe auquel on doit pouvoir déroger, surtout lorsqu'il s'agit de compétence.

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